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CREATIVESCREENWRITING / Robert Arnett
/ [Unknown date] THE THIRTEENTH WARRIOR is the kind of project that combines successful elements from previously successful films in hopes that it will be, by extension, successful. Some would call this a postmodern pastiche, but after having read William Wisher's adaptation of Michael Crichton's "Eaters of the Dead", poorly thought out and derivative seems a more accurate description. The most interesting aspect of the story
is its South meets North nature. The Caliph of Arabia orders Ibn Fadlan
to act as an emissary to the north country, a duty he receives after a
cheesy encounter with a local merchant's beautiful, but unloved, wife.
Ibn Fahdlan journeys into the north to rendezvous with the Vikings. Upon
meeting them, Ibn Fahdlan is thoroughly disgusted by their total lack
of the concept of moderation, in drink, food, women, and bathing habits.
A messenger then appears, calling the Vikings to the defense of a northern
kingdom. The Vikings draft Ibn Fahdlan into their band, and here's where
it gets odd, for no apparent reason other than he is not a Northman. An
old witch-type tells the leader, Buliwyth, to take eleven warriors and
one non-Northman. End of explanation. We suspect the Ibn Fahdlan will
have a unique power or contribute something that only he could to the
battle, but such assumption is never paid off. The defeat of the Wendol, a mysterious tribe with a penchant for cannibalism, is worked out in a fashion annoying to most writers: the out-of-the-blue appearance of new information. For example, after a battle with Wendol, Buliwyf announces that it is time to "seek the counsel of dwarves." And, of course, Ibn Fahdlan must accompany the chief, for no other reason than to stand there and watch the exchange. Again, in a scene reminiscent of THE SEVEN SAMURAI, the warriors receive guidance from an old dwarf, who tells them to assassinate the mother of Wendol. The mother is killed and this, somehow, depletes the number of warriors left to Wendol. By the time of the final battle, Ibn Fahdlan has given in to the debauchery of the Vikings. The suggestion seems to be that survival is dependent on his ability to hold liquor (a trait he acquires with inhuman speed) and ravage slave girls. By the time the story reaches its conclusion-a tearful Viking funeral featuring the mutilation of dogs and horses and the sacrifice of a slave girl, and heartfelt separation of Ibn Fahdlan from his Viking friends-any empathy for either party has withered away. THE THIRTEENTH WARRIOR is part CONAN, THE SEVEN SAMURAI, ROBIN HOOD, and LETTERS TO PENTHOUSE held together by narrative pay offs that appear without the benefit of having been set up in the first place. VF : CREATIVESCREENWRITING
/ Robert Arnett / [Date non précisée] LE 13EME GUERRIER LE 13EME GUERRIER fait partie de ces projets qui combinent divers éléments issus de films à succès dans l'espoir d'en obtenir un nouveau, par extension. Certains appellent ça un pastiche post-moderne, mais après avoir lu l'adaptation par William Wisher du roman de Michael Crichton, "Les Mangeurs de Morts", les premiers mots qui viennent à l'esprit sont pauvreté d'inspiration et manque d'originalité. L'aspect le plus intéressant de l'histoire réside dans la rencontre du Sud et du Nord. Suite à une liaison avec la ravissante mais délaissée épouse d'un marchand local, Ibn Fahdlan est nommé par le Calife d'Arabie ambassadeur en terres du Nord. En route, il croise quelques Vikings. A leur contact, Fahdlan se montre tout à fait dégoûté par leur totale absence de modération en matière de beuverie et de coucherie et par leurs habitudes hygiéniques. Survient alors un messager, venu appeler les Vikings à la rescousse d'un royaume menacé plus au Nord. Fahdlan se voit incorporé à leur petite bande, et c'est là que ça devient bizarre : pour nulle autre raison apparente que celle d'être un étranger. Une sorte de vieille sorcière a en effet conseillé à Buliwyf, leur chef, d'emmener avec lui onze guerriers Vikings plus un étranger. Fin de l'explication. Dès lors, on se doute que Ibn Fahdlan fera preuve d'un talent particulier ou contribuera à la bataille d'une façon qui lui sera propre, mais rien dans la suite ne vient nous donner raison. A partir du moment où les Vikings partent pour les terres du Nord, l'intrigue se met à ressembler à une variante nordique des SEPT SAMOURAIS. Ils défendent un village contre une horde monstrueuse et, à la fin, seuls deux d'entre eux survivent. Il y a même une scène d'enterrement qui rappelle le film de Kurosawa, dans lequel les samouraïs étaient ensevelis au sommet d'une colline, leurs sabres plantés dans la terre. Dans LE 13EME GUERRIER, des boucliers remplacent les sabres. La défaite des Wendols, une mystérieuse tribu de cannibales, est amenée d'une façon dont la plupart des scénaristes qui se respectent hésitent encore à se servir : la révélation-surprise d'une nouvelle information, sortie d'on ne sait trop où. Ainsi, après la première bataille contre les Wendols, Buliwyf annonce qu'il est temps d'aller consulter le "conseil des nains". Et, comme par hasard, Ibn Fahdlan doit l'accompagner, sans plus de raison valable qu'être là et assister à la rencontre. Nos guerriers reçoivent donc, dans une scène à nouveau réminiscente des SEPT SAMOURAIS, les conseils d'un vieux nain qui leur ordonne d'aller assassiner la mère des Wendols. La mère est tuée, ce qui, on ne sait trop comment, a pour effet de réduire considérablement le nombre des Wendols restants. Quand arrive enfin la bataille finale, Ibn Fahdlan a totalement cédé à la débauche Viking. A croire que sa survie dépend désormais de sa capacité à tenir l'alcool (un trait de caractère qu'il acquiert du reste à une vitesse surnaturelle) et à abuser des jeunes serves. Au moment de la conclusion - de larmoyantes funérailles Vikings où l'on mutile chiens et chevaux et où l'on sacrifie une esclave, suivies de la séparation censée être émouvante d'Ibn Fahdlan et de ses nouveaux amis Vikings -, toute sympathie pour l'un ou pour les autres a complètement disparu. LE 13EME GUERRIER est un mélange de CONAN, LES SEPT SAMOURAIS, ROBIN DES BOIS et du Courrier des Lecteurs de "Penthouse", assemblés par des artifices narratifs, qui peine à retrouver l'intérêt premier de ses modèles. |
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