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SOURCES : David Burton.
COMMENTAIRE AUDIO : Non.
NOVELIZATION : Oui.
COMIC BOOK : Oui.
FILMÉ? : Douteux!
DERNIÈRE MISE À JOUR DES ANNEXES : --- |
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Dans le film, Redhair (le maître des gladiateurs) libère Conan lors d'une nuit de tempête, sans trop qu'on sache vraiment pourquoi. Milius explique dans son commentaire audio qu'il ne peut plus le garder. On devine dans l'attitude du personnage un mélange de respect mêlé de fierté (pour le formidable combattant que Conan est devenu grâce à lui), de dette aussi (Conan lui a très certainement permis de s'enrichir) et peut-être de peur (s'il ne le libère pas maintenant, il est évident que Conan aura bien l'idée, tôt ou tard, de s'enfuir de son propre chef).
A en croire David Burton (alt.fantasy.conan, avril 1997), Milius aurait tourné une autre version de cette scène, dans laquelle la libération de Conan était bien plus... providentielle!
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J'espère qu'un de ces jours il sortira un director's cut du film. Comme ça, nous pourrons enfin voir l'autre version de la scène, qui a été filmée, où Conan retrouve sa liberté. Profitant d'un tremblement de terre pour se glisser hors de la grotte où il était retenu prisonnier, Conan découvre le maître des gladiateurs s'accrochant désespérément à un rocher pour ne pas tomber dans le trou béant qui s'est ouvert sous lui. Il offre à Conan ce qu'il voudra contre son aide, Conan lui répond qu'il n'a besoin de rien, et quand il lui propose de lui rendre sa liberté, Conan regarde autour de lui et lui répond qu'il l'a déjà, et il s'en va. |
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De fait, les "Archives de Conan" contiennent un dessin de production signé William Stout (image 4) qui illustre cette scène alternative. Elle figure également dans l'adaptation en BD de Buscema (images 1 à 3), ainsi que dans la novelization (on y découvre d'ailleurs que Redhair périssait au fond de la crevasse qui s'ouvre sous ses pieds).
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Cette scène a-t'elle vraiment été filmée? Bizarrement, aucune photo de tournage la concernant n'a jamais fait surface (du moins, pas à ma connaissance). [voir mise à jour en annexes] Son petit côté "démonstration de force" va, de plus, à l'encontre totale du désir avoué de Milius de ne pas transformer son héros en énième ersatz d'Hercule ou Maciste : son Conan à lui n'a en effet rien d'un athlète de foire qui passerait son temps à tordre des barreaux de fer ou à soulever d'énormes poids (cette version-là de Conan, c'est celle développée par le vieillissant Richard Fleischer dans son immonde séquelle). Tout comme le Conan qui rit face au trépas de son ancien maître et l'abandonne à son triste sort n'a plus rien à voir avec celui du film, plus innocent, qui, comme l'explique Milius, redouterait presque sa nouvelle liberté, parce que "La liberté, c'est les loups!".
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